Histoire de la Cité
Village ou cité ? Viviez, c'est un peu les deux à la fois. Son histoire remonte sans doute au delà de l'actuel millénaire, bien avant la naissance de Villefranche-de-Rouergue son chef lieu d'arrondissement. La première trace écrite est une charte de 1082 dans laquelle l'évêque de Rodez, Pons d'Etienne, fait donation entre autre de l'église Saint Etienne de Viviers à l'abbaye St Victor de Marseille ; L'abbaye de Conques y possédait deux maisons en 1012.
Ce village peut être considéré comme l'un des premiers lieux habités de la région.Quant au nom de Viviers, il semble qu'il vienne du confluent des trois ruisseaux l'Enne, le Riou Viou et Riou Mort qui constituait une zone marécageuse surmontée de villages connus dès le moyen âge Pimpeu, Dunet, Granié, Ramié et La Boudie. C'est à l'époque de la Révolution Française que s'est fixée l'orthographe actuelle de Viviez.
Une aventure industrielle
Au milieu de XIX ème siècle : Ernest Granier crée à Viviez à proximité de la voie ferré construite quelques années auparavant une usine à zinc qui utilise le charbon de Decazeville pour « réduire » le minerai de zinc extrait dans la région et dans le Gard. Cette usine est rachetée en 1871 par la société Vieille Montagne grâce à laquelle la vocation industrielle de Viviez à connu un essor remarquable. Viviez est passé en effet de 604 habitants en 1871 à 3614 en 1932. Vieille Montagne a modelé VIVIEZ, notamment son habitat.
A la même époque, plusieurs entreprises utilisaient l'argile de la région pour fabriquer tuiles et briques. Les Tuileries Martin devenues plus tard Tuileries Bories avaient atteint sur le site de Viviez une dimension industrielle.
Tout un environnement artisanal et commercial vivait autour de ces industries. Atteinte indirectement par la crise charbonnière, puis celle de la métallurgie, la commune de Viviez fut directement touchée en 1971 par l'arrêt des Tuileries Bories puis par la chute des activités de Vieille Montagne, en particulier, l'arrêt de la fabrication du zinc fin 1987.